- diaprure
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• diapreure 1360; de diaprer♦ Littér. Aspect diapré; chatoiement, variété des couleurs.⇒DIAPRURE, subst. fém.État de ce qui est diapré; chatoiement, éclat, variété des couleurs ou des lumières. Les vitraux ne sont plus qu'une diaprure éparpillée et à mesure que le jour s'éteint un regard jaune et mort (CLAUDEL, Poète regarde Croix, 1938, p. 246).— Au fig. Éclat, miroitement d'ornements ou d'aspects variés. Toutes les irisations, toutes les diaprures de la vie (BERNANOS, M. Ouine, 1943, p. 1559) :• ... le bucolique Concerto en fa (...) se termine par une danse légère (...) trilles de piano, sous des balbutiements de flûte, héroïsme du contrepoint à travers la diaprure des ornements.GHÉON, Promenades avec Mozart, 1932, p. 263.Rem. Qualifié de vx ds Ac. 1798-1835, absent de Ac. 1932.Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1360 (Invent. du D. d'Anjou ds GDF. Compl.). Dér. du rad. de diaprer; suff. -ure. Fréq. abs. littér. :12.
diaprure [djapʀyʀ] n. f.ÉTYM. 1360, diapreure; de diaprer.❖♦ Littér. État de ce qui est diapré; couleurs variées.♦ Par métaphore :1 Encore la formule « vocation de l'échec » était-elle bien trop pathétique, trop teintée de diaprures sulfureuses.Jean-Louis Curtis, le Roseau pensant, p. 157.2 (…) cette prise infaillible, qui n'offense pas le patient, le laisse intact et pourtant à notre entière merci, prisonnier mais gardant ses nuances les plus délicates, toutes les irisations, toutes les diaprures de la vie.Bernanos, Monsieur Ouine, Pl., p. 1559.
Encyclopédie Universelle. 2012.